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Le diaconat, une vocation particulière

Une vocation particulière

Le diaconat, bien que relativement répandu, est plutôt méconnu. Parfois confondus avec les prêtres, les diacres ont un rôle différent et leur ministère est tout autre.

Partons à la découverte de ces diacres, au travers de leurs missions, de ce qui fait leur vocation et bien sûr de l’actualité diocésaine.

Au jour de notre baptême, Dieu nous appelle par notre nom. Appeler c’est le sens du mot Vocation.
Par le baptême nous recevons tous une vocation, un appel de Dieu à le suivre, à témoigner de lui par toute notre vie. C’est la vocation de tous les baptisés, une vocation qui nous fait tous égaux en dignité. Mais la vie de chacun prend des couleurs différentes car chacun est unique aux yeux de Dieu. Et la vocation de chacun va aussi prendre des couleurs différentes suivant ses choix de vie.
Certaines et certains vont choisir le mariage. Le mariage une vocation.
D’autres vont choisir le célibat pour être disponibles aux autres. Le célibat une vocation.
D’autres encore vont ressentir une inclination à une vie religieuse.et pour certaines et certains à l’intérieur d’une vie monastique. La vie religieuse une vocation.
Ces vocations répondent à des choix personnels, à des appels ressentis. Pour certains, en réponse parfois aussi à une disposition personnelle, c’est l’Eglise qui va les appeler pour être diacres ou prêtres. Un ministère ordonné une vocation. Et dans ce cas on peut parler de vocation particulière.

Recevoir la vocation diaconale c’est un appel à témoigner du Christ qui se fait serviteur auprès de tous les hommes et en particulier de tous ceux qui vivent des situations difficiles de pauvreté, de maladie, d’exclusion, … Etre diacre pour être signe et témoin au milieu de tous de la sollicitude de Dieu pour tous les hommes et toutes les femmes.

Jean Dubois
Délégué diocésain au diaconat

Le diaconat en 10 questions

Qui peut devenir diacre ?

La réponse à cette question, comme de tout ce qui concerne la foi et la vie chrétiennes est bien entendu dans l’Ecriture, elle est la source et la norme. Les lettres pastorales de saint Paul fournissent quelques critères en fonction desquels un discernement peut être réalisé lorsqu’il s’agit d’appeler quelqu’un à une mission dans l’Eglise. Au sujet des diacres, la Première lettre à Timothée s’exprime ainsi : « Les diacres doivent être dignes de respect, n’avoir qu’une parole, ne pas s’adonner à la boisson, refuser les profits malhonnêtes, garder le mystère de la foi dans une conscience pure. On les mettra d’abord à l’épreuve ; ensuite, s’il n’y a rien à leur reprocher, ils serviront comme diacres. » 1 Timothée 3, 8-10.

Ces versets indiquent des points d’attention. Le plus décisif consiste à vérifier que la personne appelée est dotée d’une belle humanité, reconnue comme telle par les autres, qu’elle soit aussi un être de foi. L’ordination ne change pas la nature profonde d’une personne ni ne donne la foi, elle députe quelqu’un, être humain croyant, pour une mission particulière.

Parlant des ministères en général, la même lettre dit un peu plus haut : « Le responsable doit être irréprochable, époux d’une seule femme, un homme sobre, raisonnable, équilibré, accueillant, capable d’enseigner, ni buveur ni brutal mais bienveillant, ni querelleur ni cupide. » 1 Tm 3, 2. Ce sont les vertus humaines les plus communes qui sont prises en compte, avec ce point d’insistance concernant la vie conjugale. Il ne parle pas, bien sûr, d’une éventuelle polygamie, mais exprime l’appel, pour celui qui deviendrait veuf, à ne pas se remarier ; cette prescription demeure pour les diacres, de même que pour les prêtres, dans les Eglises où des hommes mariés sont prêtres.

Par Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers

Comment sont formés les diacres ?

Par Laurent Perrault, responsable de la formation des diacres pour le diocèse de Poitiers

Dans le diocèse de Poitiers, la formation des diacres se fait en général sur un parcours de six années, après une période de réflexion d’environ deux ans suite à un appel diocésain. La formation est organisée sous la forme de huit samedis par an. Chacun des trois piliers du diaconat – la parole, la charité et la liturgie – est traité pendant deux années. Les dimensions biblique, théologique, sacramentelle, historique, patristique, liturgique, pastorale… sont très présentes tout au long du parcours. La formation à l’écoute prend une place grandissante depuis quelques années. A ce parcours s’ajoutent la session annuelle de théologie proposée par le diocèse et chaque année, soit un week-end spirituel, soit une retraite de discernement. Les personnes en formation sont également invitées à s’inscrire à un cours biblique soit au Centre théologique, soit par correspondance avec un autre organisme. Plusieurs étapes jalonnent le parcours de formation : en général au bout de deux ans l’admission officielle parmi les candidats et la mise en place d’une équipe d’accompagnement, au bout de trois ans la célébration des ministères institués et au bout de quatre ans la célébration de l’ordination. Chaque étape se vit après appel de l’archevêque et discernement de la personne.

Quand on devient prêtre, on cesse d'être diacre ?

Par le Père Jean-Paul Russeil, Vicaire général du diocèse de Poitiers

Excellente question ! Pour chacun de nous, comment oublier les étapes de notre vie qui ont façonné ce que nous sommes aujourd’hui ? Il en est de même pour un prêtre, il demeure diacre.

Mais il est des raisons plus profondes. Le jour de son ordination diaconale, il s’engage dans un état de vie et, pour un futur prêtre en Occident, dans le célibat ; il prend l’engagement de célébrer quotidiennement la prière de l’Eglise ; il s’engage à proclamer la Parole de Dieu et à vivre selon la charité du Christ. Le jour de l’ordination diaconale marque sa vie à jamais. En toute liberté, il manifeste publiquement son engagement : sa vie est suite du Christ et service des frères et sœurs en humanité.

Il reste un motif à évoquer. Le mot « diacre » signifie « serviteur » ou mieux encore « serveur ». Les prêtres reçoivent un « ministère pastoral ». Ils demeurent diacres puisqu’ils accomplissent un « ministère ». Les deux mots – diacre et ministre – évoquent l’attitude du Christ Serviteur (cf. la scène du lavement des pieds). Les prêtres, quant à eux, exercent un ministère « pastoral » : ils agissent au nom du Christ Pasteur pour guider le peuple chrétien.

Comment doit-on nommer un diacre ?

Par Jean Dubois, diacre

Il m’arrive souvent lors d’une célébration de baptême ou de mariage que les fidèles s’adressent à moi en disant « Père » (parfois mais c’est plus rare : « monsieur le curé »).
Pour « monsieur le curé », je démens tout de suite, indiquant que je suis diacre et non prêtre.
Pour « Père », je dis merci et je précise qu’ils pourraient aussi dire « Grand Père ». Et devant leurs yeux interrogatifs j’indique que je suis marié, que j’ai trois enfants et trois petits enfants. Oui je suis diacre, marié.

Je leur conseille alors de m’appeler par mon nom de baptême, mon prénom. « Appelez-moi Jean ». Les relations deviennent tout de suite plus faciles.
C’est la marque des diacres : la proximité, la simplicité et la fraternité avec tous. « Jean », un homme comme nous.

Un diacre peut-il célébrer la messe ?

Par le Père Benoit de Mascarel,  prêtre accompagnateur du diaconat pour le diocèse de Poitiers

Le diacre n’est pas ordonné pour célébrer la messe mais pour être dans l’Eglise le signe sacramentel du Christ serviteur. En d’autres termes pour rappeler à l’Eglise que si elle veut être fidèle à ce qu’elle est, elle doit se faire servante et que chaque baptisé est appelé à vivre le service du Frère, à la suite du Christ « venu non pour être servi mais pour servir » (Marc 10,45).

Il est vrai qu’en cette période où les prêtres se font rares en France, les diacres permanents – surtout ceux qui sont retraités – sont de plus en plus souvent sollicités pour agir dans le domaine liturgique et sacramentel (homélies, funérailles, baptêmes, mariages, …). Ils sont également fréquemment membres des équipes pastorales. Cette évolution de leur ministère n’est pas sans poser question. Ne risquent-ils pas d’être perçus comme des « substituts de prêtres », et pourquoi pas, bientôt, leurs remplaçants ? D’où la question que certains se posent : pourquoi, dans l’avenir, ne pourraient-il pas célébrer la messe ? Mais si les diacres partagent le ministère ordonné avec les évêques et les prêtres pour le service de l’Eglise, leur ministère n’a pas été voulu en vue de la présidence ecclésiale et eucharistique mais dans le triple service de la liturgie, de la Parole et de la charité. Cela peut prendre des formes bien différentes. Dans le contexte que traverse notre Eglise de France il est sans doute important d’éviter une sorte de « sacerdotalisation du diaconat ». Cela contribuera au bien de toute l’Eglise. Les diacres sont « les hommes du seuil ». Leur ministère les situe ainsi. C’est ainsi qu’ils sont appelés à servir l’Évangile, selon leur mission et leur charisme propre. Qu’ils en soient remerciés chaleureusement.

Concile Vatican II, Lumen Gentium 29.

Alphonse Borras, Quand les prêtres viennent à manquer, Médiaspaul, p.180.

Pourquoi l’étole des diacres est-elle de travers ?

Par François Lardeau, diacre

L’étole est le signe de la charge ecclésiale c’est pourquoi elle se porte sur l’épaule pour le diacre et les deux épaules quand on est prêtre. Elle est le signe de la Croix que le Christ porte avec le ministre ordonné car mon joug est facile à porter et mon fardeau léger et c’est pourquoi on embrasse l’étole avant de la revêtir c’est-à-dire qu’on embrasse la croix qui est le signe du Seigneur.

Pour le diacre, elle se porte en transversalité du cœur à la main symbolisant aussi de la besace pour récolter les aumônes et les partager aux pauvres. Enfin on peut y voir aussi le signe du linge que le Christ se noue à la ceinture pour laver les pieds de ses disciples.

Pourquoi un diacre ne peut-il pas confesser ?

Par Solène Mahé, coordinatrice du Pôle formation

Le Concile Vatican II précise que les diacres ont pour spécificité de servir le peuple de Dieu dans la diaconie de la liturgie, de la Parole et de la charité, en communion avec l’évêque et son presbyterium. Dans le service liturgique, il appartient aux diacres de proclamer l’Evangile, d’assurer l’homélie, de présider des obsèques et d’administrer deux sacrements, le baptême et le mariage (Constitution dogmatique Lumen Gentium n°29).

Pourquoi les diacres ne peuvent-ils pas confesser ? Cette restriction s’enracine théologiquement dans la Constitution Lumen Gentium qui rétablit le diaconat comme un degré permanent du sacrement de l’ordre en vue du ministère : « Au degré inférieur de la hiérarchie se trouvent les diacres auxquels on a imposé les mains non pas en vue du sacerdoce, mais en vue du ministère » (n°29).

Ainsi, si le diaconat relève bien du sacrement de l’ordre et en constitue le 3e degré après l’épiscopat et le presbytérat, les diacres ne sont pas ordonnés en vue du sacerdoce mais en vue du ministère, c’est-à-dire du service. Cela signifie donc qu’ils ne font pas partie du sacerdoce qui se caractérise par le fait même de consacrer le Corps et le Sang du Seigneur, d’administrer le sacrement de pénitence et de réconciliation, et de conférer l’onction des malades.

Malgré cette spécificité du diaconat, le ministère de diacre reste trop souvent assimilé à celui de prêtre, au nom de l’unité du sacrement de l’ordre. Le diacre est alors perçu comme un « sous-prêtre » ou un « super-laïc ».

Pour rompre avec cette tendance et recentrer le diaconat sur sa mission de service, le Pape Benoît XVI a publié, le 26 octobre 2009, le motu proprio Omnium in mentem (qui amende le Code de droit canonique en ajoutant un 3e paragraphe au Canon 1009). Déployant les intuitions du Concile Vatican II, ce texte majeur a permis de clarifier utilement les missions des évêques et des prêtres qui manifestent le Christ Pasteur d’une part, et celles des diacres d’autre part :

« Ceux qui sont constitués dans l’Ordre de l’épiscopat ou du presbytérat reçoivent la mission et la faculté d’agir en la personne du Christ Chef, les diacres en revanche deviennent habilités à servir le peuple de Dieu dans la diaconie de la liturgie, de la parole et de la charité. » Canon 1009, §3

Ainsi, par le service du peuple de Dieu, les diacres manifestent non pas le Christ Chef, mais le Christ Serviteur. Telle est donc bien la singularité du diaconat, expliquant l’impossibilité pour les diacres de confesser.

Pour finir, s’il est nécessaire d’indiquer ce qu’un diacre peut faire ou ne pas faire, il semble essentiel de définir le diacre, non pas exclusivement par ce qu’il fait, mais avant tout par ce qu’il est, à savoir un serviteur de la communauté, signe sacramentel de Jésus qui s’est fait le Serviteur de tous.

Quelle est la place d'une épouse de diacre ?

Par Laurence Perrault, épouse d’un diacre

Il y a très certainement autant de réponses à cette question qu’il y a d’épouses de diacres.

Pour ma part, ma place est de veiller à ce que mon sentiment intérieur de paix que je ressens quand je regarde mon mari et son diaconat reste solidement ancré en moi. Je regarde donc le fruit de ma relecture de ce qu’il vit, de ce que je vis à ses côtés et de ce que vivent nos enfants et nos familles. Je veille à ce que tout soit fait pour que ce fruit reste beau et bon.

Ma place est celle de la vigilance sur l’équilibre : le sien, le mien, le notre (en couple), celui de nos enfants, de notre famille.
Ma place et aussi d’être à l’écoute, prête à réfléchir avec lui sur une question particulière que lui donne l’exercice du diaconat.
Ma place est aussi à ses côtés lors des journées diocésaines des diacres deux fois par an ou dans notre groupe de fraternité.
Ma place a été avec lui, pendant 6 ans dans l’équipe qui a accompagné le groupe de réflexion à l’entrée en formation…
Ma place a aussi été d’être à ses côtés lors de la formation et à chaque étape de son cheminement vers l’ordination.

 

 

Quels sont les signes d’une ordination diaconale ?

Par François Lardeau, diacre

Prostration lors d’une ordination diaconale

Selon le rituel des ordinations, le diaconat est tout à la fois, un ordre, un ministère, une fonction, un état, une consécration, une mission et une intendance des mystères. Comment les rites de l’ordination donnent-ils à voir ces réalités ? Voyons ce qu’il en est avec l’appel et l’ordination proprement dite au cœur de la célébration.

L’APPEL

Quand l’ordinand est invité à s’avancer il répond « Me voici », comme le jeune Samuel à l’appel du Seigneur. Ce n’est pas lui qui demande l’ordination, mais » La Sainte Église, notre Mère » qui le demande pour lui. Lui répond à un appel dont il n’est pas la source. C’est l’Église qui appelle, il lui faut des diacres.

C’est à ce moment-là, au début de la célébration, que l’ordinand s’engage au célibat(pour les diacres appelés à devenir prêtres et également pour les diacres permanents célibataires).Pour les futurs diacres mariés, l’évêque demande l’accord de l’épouse pour poursuivre la célébration. il s’agit là d’un moment fort. L’Église qui appelle est aussi celle qui vous prend tel que vous êtes, mais l’ordinand est alors bien conscient qu’il donne sa vie au Christ et à l’Église de façon radicale pour toujours, jusqu’à la mort; et cela dans l’état où il se trouve présentement, c’est pour quoi un diacre permanent devenu veuf ne pourra pas se remarier.

L’ORDINATION

Elle se déroule après l’homélie de l’évêque et comprend sept temps.

LE DIALOGUE INITIAL

Il a lieu entre l’évêque qui pose six questions à l’ordinand, lequel répond « Oui je le veux » aux quatre premières, « Oui je le veux avec la grâce de Dieu » à la cinquième ; et la sixième question étant ainsi formulée « Promettez-vous de vivre avec moi et mes successeurs dans le respect et l’obéissance ? » celui qui va devenir diacre répond « Je le promets » en mettant ses mains dans celles de son évêque. Ce sont des gestes et des paroles de confiance, d’adoption réciproque, de communion(comme dans un mariage). L’évêque conclut alors « Que Dieu lui-même achève ce qu’il a commencé ».

LA PROSTRATION

Alors qu’éclate la litanie des Saints, l’ordinand s’allonge de tout son long à même le sol, en signe d’abandon à sa volonté propre pour le service de Dieu et des hommes. La prostration enfouit ; elle allonge à terre comme tant d’êtres que la vie écrase. Et c’est le Seigneur lui-même qui relève.

LA PRIERE D’ORDINATION

Elle est chantée par l’évêque alors que le diacre est agenouillé. Il s’agit d’une longue prière très bien construite, qui fait mémoire d’évènements bibliques essentiels, où à 17 reprises revient le thème du service qui se décline sous plusieurs formes.

L’IMPOSITION DES MAINS

C’est le cœur de l’ordination et ce geste est accompli en silence par l’évêque seul. C’est le geste de la transmission de la vie apostolique depuis les origines.(Les apôtres ont imposé les mains aux sept). C’est à la fois un geste de possession et de bénédiction. Elle fait de celui qui le reçoit un diacre pour toujours. Cet état ne pourra pas être repris.

LA VETURE

Devenu diacre, l’ordinand qui s’est présenté en aube, va être revêtu des insignes liturgiques de son état : l’étole et la dalmatique.

L’étole est le signe de la charge ecclésiale, elle pèse sur l’épaule, mais le Christ porte avec lui la charge qui a été confiée à son diacre. L’étole se porte en diagonale, comme pour signifier que le diacre travaille avec tout son corps, tout son être, en transversalité, du cœur à la main. Mais la diagonale peut symboliser encore deux choses. Elle rappelle la besace que portaient en bandoulière des diacres, comme Laurent à Rome, pour collecter les fonds à redistribuer aux pauvres. Elle est  aussi le signe du linge dont Jésus s’est ceint pour laver les pieds de ses disciples.

Il y a bien une vie professionnelle à côté du diaconat !

Par Christian Genre, diacre, ofs (membre de la Fraternité Franciscaine Séculière)

Oui, en France, le diacre permanent a une vie professionnelle du moins jusqu’à sa retraite et concilier vie professionnelle, vie de famille, autres engagements en société, service d’Eglise, est le lot des diacres et les épouses sont là, heureusement, pour imposer des limites à ceux qui ne savent pas dire non. Le diacre permanent travaille d’abord pour assurer la vie de sa famille et s’assurer une retraite ! Mais plus encore cet engagement dans la vie professionnelle est essentiel car, sauf exception, l’Église l’a appelé pour être signe de l’Amour du Christ dans son milieu professionnel particulier et la mission reçue va s’y développer, de manière visible ou plus discrète. Avec le temps la mission peut évoluer, tout comme la situation professionnelle. La mobilité professionnelle et géographique touche aussi les diacres et elle n’est pas sans créer des difficultés pour ce ministère. Mais, même lorsque la mission du diacre n’est plus ou pas directement connectée à sa vie professionnelle, de par son état de ministre ordonné, le diacre « habite » son emploi de manière particulière. Il a toujours la mission de porter dans la communauté chrétienne la « vie et le travail des hommes » et dans l’autre sens, même dans des milieux professionnels éloignés de l’Eglise voire hostiles, il est une présence, discrète mais visible de l’amour de Dieu pour sa Création.  Le passage à la retraite impose de ce fait un discernement spécifique pour le choix d’une nouvelle mission et conduit à une réflexion sur le sens même de ce ministère.

Lu dans la presse

Vous trouverez ici quelques articles, parus dans la presse locale, qui traitent directement ou indirectement du diaconat