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Sacrements

Définition

Qu’est-ce qu’un sacrement ?

L’église catholique reconnaît sept sacrements qui sont habités par la présence du Christ :

Le baptême, l’eucharistie, la réconciliation, la confirmation, le mariage, l’ordre, l’onction des malades.

Un sacrement est le signe visible du don de Dieu, au nom du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint, dans la vie de l’homme. Il est porteur de grâce, c’est-à-dire qu’il aide le chrétien à vivre, à avancer sous le regard de Dieu, dans l’état qu’il a choisi. Les sept sacrements marquent les moments décisifs de la vie humaine. Ils manifestent que c’est toute l’existence de « l’homme » qui est appelée à être vécue avec le Christ.  Ainsi le sacrement est un «événement de salut» dans lequel le Christ lui-même agit et nous rejoint dans des situations particulières de notre vie.

 Il existe trois « familles » de sacrements :

  • le baptême, la confirmation, l’eucharistie (sacrements de l’initiation chrétienne)
  • le sacrement de pénitence et de réconciliation et celui de l’onction des malades (sacrements de guérison)
  • le mariage et l’ordination (sacrements de vocation)

Les 7 sacrements

Baptême

Le sacrement

Baptistère Saint-Jean à Poitiers

Baptistère Saint-Jean à Poitiers

Le sacrement du baptême peut être reçu à tout âge (enfant, jeune ou adulte). Il appartient aux sacrements de l’initiation chrétienne. C’est par le baptême que la personne entre dans la famille des chrétiens, naît à une vie nouvelle et est appelée à suivre le Christ dans toute sa vie.

Le baptême est à la fois un don gratuit de Dieu (Dieu se donne sans condition) et une réponse libre et responsable de l’homme ou de la femme, du jeune qui s’y prépare (la préparation peut sembler longue lorsqu’on est adulte mais le baptême invite à la conversion et cela demande du temps…).

Si vous souhaitez recevoir le baptême ou le demander pour un enfant, contactez votre paroisse 

Comment ?

Celui qui reçoit le baptême est plongé dans l’eau ou reçoit symboliquement de l’eau sur la tête en même temps qu’il entend cette parole « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». Il fait l’expérience de plonger dans le mystère de la mort et de la résurrection du Christ.

Par le baptême, toute personne devient prêtre, prophète et roi. Devenir prêtre, prophète et roi c’est entrer dans la prière personnelle et avec les autres (prêtre), annoncer Jésus-Christ et son amour pour tout homme (prophète), se mettre au service des autres, vivre la charité (roi).

Par le baptême, toute personne est appelée à vivre la confirmation et l’eucharistie dans le même mouvement.

Pour aller plus loin :

Service de Catéchèse et Catéchuménat

Quelques interventions du Père Yves-Marie Blanchard

Confirmation

Confirmation adulte (X. Guilloteau)

Le sacrement de confirmation est donné par l’évêque ou son représentant suite au baptême. Il fait partie des sacrements de l’initiation chrétienne. C’est comme une reconnaissance que la personne fait bien partie de l’église diocésaine, fait bien partie du « troupeau ». Le don de l’Esprit-Saint est donné en plénitude. Non que l’Esprit-Saint soit absent du baptême car le baptême est donné « au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». C’est un don de l’Esprit-Saint de l’ordre de l’accomplissement de ce qui a été donné au baptême. Il fait appel au libre engagement de la personne en réponse à ce don de Dieu

Dans le cas des jeunes en collège ou lycée, la confirmation est préparée en pastorale ou en aumônerie avec d’autres. Un groupe se constitue pour un cheminement commun.

Dans le cas d’adultes baptisés qui n’avaient pas reçu la confirmation, un groupe de préparation se constitue pour accompagner le cheminement.

Pour aller plus loin :

Eucharistie

La consécration à la messe est réelle. Pour les catholiques, le pain et le vin deviennent vraiment le Corps et le Sang du Christ. La messe est offerte à Dieu le Père comme geste d’offrande. L’Eucharistie est une nourriture donnée par Dieu aux hommes afin qu’ils vivent de lui.

Un chrétien doit se préparer à recevoir le Corps du Christ pour la première fois. C’est le sens de la première communion. Ensuite, il est invité à communier à chaque eucharistie, particulièrement le dimanche.

La célébration eucharistique comporte toujours, en une seule et même action : la proclamation de la parole de Dieu, l’offrande du Christ à Dieu le Père – dans laquelle nous sommes invités à nous intégrer – l’action de grâce à Dieu le Père pour tous ses bienfaits, surtout pour le don de son Fils, la consécration du pain et du vin et la participation au repas liturgique par la réception du Corps et du Sang du Seigneur Jésus. Le Christ se donne.

En dehors de la messe, la communion est apportée aux malades. De plus en plus, ce lien entre la communion aux malades et la messe est signifiée à la fin de la messe par l’envoi des personnes qui vont porter la communion.

Pour aller plus loin :

Et sur le site du Centre Théologique de Poitiers : quelques interventions du Père Yves-Marie Blanchard

Réconciliation

Sur le chemin de la vie chrétienne, nous reconnaissons à la fois la grâce de Dieu qui nous précède et notre difficulté à le suivre, nos efforts mais aussi notre péché. Régulièrement ou à l’occasion des grandes fêtes, des temps de pèlerinage, ou dans le cadre de la catéchèse, les chrétiens sont invités à vivre le sacrement de pénitence et réconciliation, à confesser l’amour de Dieu en même temps que leurs péchés et à accueillir son pardon tout en s’engageant à une vie nouvelle. Ce sacrement est source de vie, dans la vérité et l’amour. Vivre ce sacrement permet de repartir confiant dans l’amour de Dieu qui pardonne et dans un désir renouvelé de combattre le péché. C’est une force pour vivre en cohérence avec les appels de l’évangile.

Une fiche est proposée pour se préparer à ce sacrement et à le vivre

Pour aller plus loin :

et sur le site du Centre Théologique de Poitiers : une intervention du Père Yves-Marie Blanchard

Le péché originel : qu’est-ce à dire aujourd’hui ?

Sacrement des malades

Le sacrement des malades est le sacrement de la présence du Seigneur aux côtés des plus fragiles dans les moments d’épreuves que sont la maladie ou la vieillesse. Signe de la tendresse de Dieu, ce sacrement rappelle la dignité de chacun, raffermit la confiance, donne la force de supporter l’épreuve et l’assurance de la vivre en proximité avec le Christ. Ce n’est donc pas seulement le sacrement de ceux qui se trouvent à toute extrémité.

La célébration de ce sacrement consiste en une onction d’huile bénite sur le front et en une imposition des mains. Consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale annuelle, l’huile dite des malades apporte force et douceur, elle pénètre la peau, répand sa bonne odeur, fortifie le corps. Voici les mots qui accompagnent l’onction avec l’huile sainte sur le front et dans les mains des malades :

Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.

 

Dans la lettre de saint Jacques nous pouvons lire cette phrase qui fait partie du rituel de la célébration de ce sacrement :

« Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. » Jc 5, 14-15

 

Ce sacrement peut être réitéré en cas d’aggravation de la maladie.

La pastorale de la santé ou votre paroisse peuvent vous renseigner sur les célébrations de ce sacrement qui sont proposées dans notre diocèse.

 

 

Pour aller plus loin :

Mariage

Alliance entre un homme et une femme unis par un même amour, le mariage révèle pleinement l’histoire des alliances entre Dieu et l’humanité scellée dans l’amour du Christ qui a donné sa vie pour nous. Le sacrement de mariage sanctifie l’union d’un homme et d’une femme et situe l’amour des époux au cœur de l’amour de Dieu pour l’humanité.

Le sacrement de mariage est le signe visible de l’action de Dieu qui d’une part réalise un lien sacré entre les époux et d’autre part leur donne sa grâce pour vivre leur union conjugale.

La dignité de cet engagement pris devant Dieu s’articule sur les quatre piliers que scelle l’échange des consentements : la liberté, la fidélité, l’indissolubilité et la fécondité

L’Église se réjouit du projet de ceux qui veulent s’aimer pour toute la vie, elle accompagne les futurs époux pour les faire cheminer dans leur projet de mariage, elle les accompagne également après la célébration

Retrouvez les propositions de préparation au mariage sur le site de votre paroisse (?)

Retrouvez des propositions de chants pour la célébration de votre mariage à l’église

Et après ?

Retrouvez les propositions de la pastorale des familles

Les orientations diocésaines pour la préparation au sacrement du mariage

Pour aller plus loin :

 

Pastorale des familles : https://paroisses.poitiers.catholique.fr/accueil/leglise-diocesaine/les-services-diocesains/pole-charite-familles-societe/pastorale-des-familles-2/orientations-diocesaines-pastorale-familles/

Page de la pastorale des familles : https://paroisses.poitiers.catholique.fr/accueil/leglise-diocesaine/les-services-diocesains/pole-charite-familles-societe/pastorale-des-familles-2/

Page du service des vocations :  https://paroisses.poitiers.catholique.fr/accueil/leglise-diocesaine/les-services-diocesains/pole-diocesain-des-jeunes/service-des-vocations/

et sur le site du Centre Théologique de Poitiers : quelques interventions du Père Yves-Marie Blanchard

Le sacrement de mariage : consentement des époux, bénédiction de Dieu ?

Ordination

L’ordination est un sacrement de vocation, c’est-à-dire une manière particulière de vivre son baptême et sa confirmation. C’est une réponse à un appel

Au sein de l´Église catholique, le service de la communauté est assuré plus particulièrement par les évêques, les prêtres et les diacres, que l´on appelle « ministres ordonnés ». L’ordination est l’acte liturgique par lequel est conféré le sacrement de l’ordre. Cet acte consiste essentiellement en une prière consécratoire solennelle accompagnée d’une imposition des mains par l’évêque :

« Par l’imposition des mains et la prière d’ordination, le don de l’Esprit-Saint est conféré et le caractère sacré imprimé, de telle sorte qu’évêques, prêtres et diacres, chacun à sa manière, sont configurés au Christ. » rituel d’ordination, note préliminaire n° 6.

Ce sacrement est donc conféré une fois pour toutes.

  • Les évêques

Les évêques étant successeurs des Apôtres reçoivent du Seigneur, à qui tout pouvoir a été donné dans le ciel et sur la terre, la mission d’enseigner toutes les nations et de prêcher l’Évangile à toute créature, afin que tous les hommes, par la foi, le baptême et l’accomplissement des commandements, obtiennent le salut (cf. Mt 28, 18 ; Mc 16, 15- 16 ; Ac 26, 17 s.). (Vatican II Lumen Gentium 24).

 

  • Les prêtres (Vatican II, Lumen Gentium 28).

Coopérateurs avisés de l’ordre épiscopal (…), appelés à servir le Peuple de Dieu, les prêtres constituent, avec leur évêque, un seul presbyterium aux fonctions diverses.

Les prêtres annoncent à tous la Parole de Dieu.

les prêtres sont consacrés pour prêcher l’Évangile et pour être les pasteurs des fidèles et célébrer le culte divin en vrais prêtres du Nouveau Testament. (le sacerdoce ministériel confère aux prêtres « un pouvoir sacré pour former et conduire le peuple sacerdotal, pour faire, dans le rôle du Christ, le sacrifice eucharistique et l’offrir à Dieu au nom du peuple tout entier » (Vatican II Lumen Gentium 10).

Dans l’eucharistie, les prêtres agissent donc en la personne du Christ.

Participant, pour leur part, à la fonction des Apôtres, les prêtres reçoivent de Dieu la grâce qui les fait ministres du Christ Jésus parmi les nations, assurant le service sacré de l’Évangile, pour que les nations deviennent une offrande agréable, sanctifiée par l’Esprit Saint. En effet, l’annonce apostolique de l’Évangile convoque et rassemble le Peuple de Dieu, afin que tous les membres de ce peuple, étant sanctifiés par l’Esprit Saint, s’offrent eux-mêmes en « victime vivante, sainte, agréable à Dieu » (Rm 12, 1). (Vatican II, décret sur la vie des prêtres, n°2)

En faveur des fidèles pénitents ou malades, ils remplissent le ministère de la réconciliation et du soulagement ;

ils présentent à Dieu le Père les besoins et les prières des fidèles (cf. He 5, 1-4).

Exerçant, pour la part d’autorité qui est la leur, la charge du Christ, pasteur et chef, ils rassemblent la famille de Dieu, fraternité qui n’a qu’une âme, et, par le Christ, dans l’Esprit, ils la conduisent à Dieu le Père. Ils rendent à Dieu le Père, au milieu de leur troupeau, l’adoration en esprit et en vérité (cf. Jn 4, 24).

Enfin, ils se donnent de la peine pour la parole et l’enseignement (cf. 1 Tm 5, 17), croyant ce qu’ils lisent et méditent dans la loi du Seigneur, enseignant ce qu’ils croient, pratiquant ce qu’ils enseignent.

  • Les diacres

C’est un homme  marié ou célibataire, établi pour le service de l’évêque et de tout le peuple de Dieu. Il exerce un ministère au service de la charité, de la liturgie, de la Parole de Dieu.

La grâce sacramentelle, en effet, leur donne la force nécessaire pour servir le Peuple de Dieu dans la « diaconie » de la liturgie, de la parole et de la charité, en communion avec l’évêque et son presbyterium. (Vatican II Lumen Gentium 29).

 

Le service des vocations du diocèse de Poitiers se tient à votre écoute pour répondre à vos questions

 

Pour aller plus loin :

Page du service des vocations : https://paroisses.poitiers.catholique.fr/accueil/leglise-diocesaine/les-services-diocesains/pole-diocesain-des-jeunes/service-des-vocations/

et sur le site du Centre Théologique de Poitiers : quelques interventions du Père Yves-Marie Blanchard

Des diacres : pour quoi faire ?
A quoi servent les prêtres ?

Successeurs des apôtres (?)

Les Eglises peuvent-elles s’accorder sur les ministères ?