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Pèlerinage diocésain à Rome
Publié le 15 janvier 2020

 

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En ce jubilé de la miséricorde, une centaine de poitevins est actuellement en pèlerinage à Rome. Au programme : passage des portes saintes, célébrations, découverte de nombreuses églises et monuments de la ville. Accompagnés par l’archevêque et par le P. de Mascarel, les pèlerins peuvent ainsi apprécier la splendeur de cette ville et approfondir ses connaissances artistiques et historiques. Ce pèlerinage est aussi l’occasion de découvrir la diversité de l’Eglise diocésaine et universelle.

Mardi matin, la rencontre du P. François Bousquet, recteur de Saint Louis des Français et spécialiste du dialogue entre les chrétiens et les musulmans, a été un beau moment pour tout le groupe. Enrichis par son enseignement, cela a donné l’occasion à chacun de débuter le pèlerinage à Rome en réfléchissant sur l’enjeu -toujours actuel- du dialogue avec le monde de ce temps.

Aussi, plusieurs méditations et célébrations aident à mieux saisir le sens de cette année sainte voulue par le pape François. La miséricorde du Seigneur essaye de se vivre au quotidien. Mais nous cherchons aussi à la découvrir en chaque lieu visité : ici par une architecture, là par une mosaïque etc…

C’est dans cet esprit que, ce mercredi 17 février, le groupe a vécu la démarche proposée par la congrégation pour la nouvelle évangélisation. En effet, un chemin de Miséricorde permet chacun de franchir la porte sainte en s’y étant préparé. La « via della Conciliazione » n’a jamais aussi bien porté son nom !

Texte et photo : P. Julien Dupont

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« témoignage d’une participante »

Retour du pélerinage du Jubilé de la Miséricorde à Rome,
du 15 au 20 février 2016,
avec Monseigneur Pascal Wintzer.

Le précédent pélerinage, à Fatima, avait été un baptême d’eau, là ce fut un baptême de lumière tant j’ai été éblouie !
Munis d’audiophones, l’oreillette à l’oreille, nous nous retrouvâmes une bonne centaine à arpenter les « vias », les « corsos », les « piazzas », à la découverte des palais et des fontaines de la ville éternelle. Brebis dociles suivant leur berger les menant paître la culture antique, chrétienne et baroque. Parfois un mimosas évoquait la douceur de la saison ; mais partout les pins parasols, emblématiques de Rome, ajoutaient une touche méditerranéenne. Puis ce fut, éclatante sous le soleil après le nettoyage de son marbre blanc de Carare, dans l’instantané des mouvements à jamais figés du char de Neptune tiré par des chevaux émergeant de la mer, ce fut la Fontaine de Trévi et sa foule joyeuse et qui nous invitèrent à la dolce vita.
Des pavés disjoints, qui auraient fait le bonheur de soixante-huitards mais pas celui des marcheurs en talon, et des parkings non payants nous ont vraiment dépaysés. Puis nous découvrîmes le Forum romain, les ruines de ses temples et de ses basiliques, mais surtout l’incontournable Colisée, le stade de France de la Rome antique. Imaginez en plus, simplement, qu’il était tout recouvert de plaques de travertin.
« Que des palais romains, le front audacieux (1) » me revint à l’oreille quand, au détour d’une rue, j’aperçus le Panthéon, majestueux, – devenu l’église Sainte-Marie-des-Martyrs qui renferme le tombeau de Raphaël. Puis l’église Saint-Louis-des-Français nous montra ses trois toiles monumentales du Caravage : la Vocation de Saint-Matthieu, Saint-Matthieu et l’Ange et le Martyre de Saint-Matthieu. Mgr Wintzer, nouvellement promu cicerone, assurait avec bienveillance et humour les commentaires. Dans la foulée, Père Benoît tint absolument à mener les brebis paître una gelati chez il gelataio le plus renommé de Rome : Giolitti. Madre mia ! Foin du Carême, du régime et du diabète : aucune ouaille ne se plaignit, sauf celle qui se perdit…
Puis la basilique Saint-Pierre de Rome s’annonça par la Place Saint-Pierre immense esplanade d’architecture baroque entourée de colonnades du Bernin, avec un obélisque en son milieu ; de chaque côté de la façade, une majestueuse statue éponyme de marbre blanc. Rien ne nous fut épargné : ni l’architecture « surdimensionnée », rythmée par les hautes colonnes de marbre, ni les mosaïques, ni les tableaux, ni les fresques grandioses des plafonds, ni d’autres statues monumentales, ni l’absence de François en voyage à Mexico… Et cependant, derrière une immmense vitre sécurisée, Elle était là, toute à la douleur de son cœur transpercé, retenant sur ses genoux le corps inerte supplicié de son enfant, là, dans le drappé au plissé souple et lisse de son vêtement, là enfin, ressuscitée sous le ciseau d’un génie de 24 ans, dans un seul bloc de marbre blanc… Elle, au visage si doux sans un pli de colère, la Pieta de Michel Ange.
Miséricorde ! Quelle leçon d’humilité pour nous qui montons au créneau dés qu’un grain de sable grippe la machine ! Nous le savons bien pourtant : « errare humanum est » . Mais la « victimite » sournoise a toujours besoin d’un coupable, d’un bouc émissaire, afin de justifier des émotions négatives et destructrices : ce n’est pas nouveau ! Miséricorde !
Justement, c’est son jubilé et j’ai choisi d’aller à Rome à ce moment précis. Le lendemain de notre arrivée, la première réflexion qui s’offrit en pâture à notre groupe chrétien fut une conférence du recteur de l’Institut Français de Saint-Louis, Mgr bousquet, sur le dialogue musulman chrétien. Il développa son propos en trois points : le dialogue de la vie (de tous les jours) pour apprendre à se connaître, nécessitant l’humilité et la sincérité des relations ; le dialogue de l’action qui peut se manifester avec une violence extrême, comme on le voit aujourd’hui, et le dialogue théologique, affaire de spécialistes. En gros , quoiqu’il en soit des différences, chacun souhaite vivre en paix et respecté. Exposé d’actualité, ressourçant et clair, qui me toucha beaucoup par son message de paix et d’espérance.

N.B. : 1 : vers d’un sonnet du poète Joachim Du Bellay : « Heureux qui comme Ulysse… »

Petit lexique à l’usage du pèlerin

Cartes postales, souvenirs : vu la taille des boutiques et la cinquantaine de pélerins qui s’y ruaient, j’y ai renoncé !
Marbre : il y a le cas rare, dit le « carrare » et le cas beaucoup plus commun, le travertin.
Nouilles : Les romains nous ont avoué qu’ils ne connaissaient pas, mais ils nous ont servi des pâtes en abondance.
Piazzas, pizzas : attention ! la différence est le « a » qui confère plus de place à la piazza.
Timbres : C’était pire !
SPQR : devise antique de la république romaine conservée de nos jours : « Senatus Populusque Romanus » = Sénat et Peuple Romain. Les lecteurs assidus d’Astérix connaissent.
Tiramissu : dessert de l’Arlésienne : on l’attend encore !

Françoise Dupuy

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