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La Maison Saint-Hilaire ouvre ses portes
Publié le 15 janvier 2020

Une nouvelle maison diocésaine

Maison Saint-HilaireSuccédant à la Maison de la Trinité, la Maison Saint-Hilaire accueille les services diocésains qui œuvrent au quotidien dans l’Eglise. Les paroisses sont bien sûr des utilisateurs naturels de cette maison mais elle reste ouverte au plus grand nombre, chrétiens ou non. Chacun y est le bienvenu.

Pourquoi cette nouvelle maison ? Quelles sont les nouveautés ? Quels services sont présents ? Ce dossier vous explique tout ce qu’il faut savoir sur la Maison Saint-Hilaire. 

Visite

Découvrez la Maison Saint-Hilaire en vidéo

Les orientations

Pourquoi une maison diocésaine ? A quoi et à qui va-t-elle servir ? Le père Jean-Paul Russeil, Vicaire général du diocèse de Poitiers répond à ces questions. 

Histoire

Qui est Saint-Hilaire qui donne son nom à cette maison ? Pourquoi avoir fait le choix de cet emplacement ? 

Le saint-patron de Poitiers

La figure de Saint-Hilaire s’est naturellement imposée lorsqu’il a fallut faire un choix pour le nom de la nouvelle Maison. Saint-Hilaire est en effet le saint patron de la ville et sans doute le personnage le plus important de Poitiers.

Hilaire est probablement né à Poitiers vers 315 et meurt dans la cité en 367 ou 368. Issu d’une famille païenne, il reçoit une formation à l’école des auteurs latins. Baptisé à l’âge adulte, Hilaire s’interroge sur le sens de la vie avant de découvrir la Bible. Il raconte sa lecture des écritures, l’importance de la révélation du nom de Dieu (cf. Exode 3, 14) et du prologue de l’évangile selon saint Jean (Jn 1, 1-14).

Elu évêque de Poitiers vers 350, il exerce son ministère épiscopal jusqu’au synode de Béziers (356) avant d’être exilé, par décret de l’empereur, en Phrygie (actuelle Turquie) de 356 à 360. En effet, il s’est séparé des évêques ariens (du nom d’Arius, prêtre d’Alexandrie qui conteste la divinité du Fils et la définition de foi du concile de Nicée en 325).

Pendant les années d’exil, Hilaire découvre la théologie orientale. Il rédige ses principaux écrits théologiques : Traité sur la Trinité et Livre des synodes. Tout au long de son épiscopat, Hilaire commente les Ecritures, en particulier sur Matthieu ainsi que les Psaumes. Il est également l’auteur d’un Traité des mystères, du Contre Constance et de quelques hymnes. Il se révèle comme un authentique défenseur de la foi, un pasteur et un maître spirituel. Il établit Martin à Ligugé. En 1851, Hilaire est proclamé docteur de l’Eglise. Augustin le désignait déjà comme « insigne docteur des Eglises. »

Dans le diocèse, nous fêtons la solennité de saint Hilaire le 13 janvier.

Le quartier

La Maison Saint-Hilaire se situe en bordure du quartier épiscopal, dans les anciens jardins de l’abbaye de la Trinité, un  lieu chargé d’une histoire de plus de 850 ans.

Le rempart gallo-romain encore visible par endroit formait, jusque vers l’an 1160, le mur de clôture de l’abbaye de la Trinité à l’est. Entre le rempart romain et le Clain, se trouvait alors une petite église paroissiale Saint-Pelage donnée par une bulle du pape Calixte II (28 août 1119) comme dépendant de l’abbaye de la Trinité.

Vers 1160, Henri II Plantagenêt fit construire une grande muraille autour de la ville, englobant les quartiers de Saint-Hilaire, de Montierneuf, de Sainte-Radegonde ainsi que la petite paroisse Saint-Pelage. L’église, de petite dimension, avec clocher en bois, était entourée de son cimetière. Le terrain situé entre le mur romain et le rempart médiéval, en-dessous de l’abbaye, fut attribué aux religieuses qui l’aménagèrent en jardin potager.

Une ruelle Saint-Pelage dont on devine nettement la trace aujourd’hui en surplomb de la Maison Saint-Hilaire, partait alors de notre impasse de la Résurrection, passait sous le mur gallo-romain, traversait l’enclos de la Trinité et aboutissait à l’auberge des Trois Anges. Elle se prolongeait jusqu’à la Grand’ Rue, mettant en relation les quartiers du pont Saint-Cyprien et du pont Joubert.

En janvier 1634, à l’initiative de l’évêque, Mgr Henri de La Roche-Posay, et sur décision papale, l’abbaye de la Trinité rejoignit la congrégation du Calvaire, fondée à Poitiers en 1617 par Madame Antoinette d’Orléans-Longueville, nièce d’Henri IV, et par le Père Joseph du Tremblay. La paroisse Saint-Pelage fut unie à la paroisse de la Résurrection par l’évêque le 18 novembre 1636, union approuvée par le roi en 1637. Ce dernier autorisa la congrégation à supprimer la ruelle Saint-Pelage et en contrepartie de quoi les religieuses devaient financer un nouveau tracé, la rue Saint-Simplicien.

Une chapelle fut alors construite sur l’emplacement de la ruelle Saint-Pelage. Elle existe encore aujourd’hui dominant le site de la Maison Saint-Hilaire avec l’inscription : « Fondée en l’honneur de Notre-Dame du Calvaire 1690). ».

Où nous trouver ?

Vous devez venir pour rencontrer les services, louer une salle de travail, assister à une réunion ou à une conférence ? La Maison Saint-Hilaire vous ouvre ses portes au 36 boulevard Anatole France à Poitiers. 

 

La Maison Saint-Hilaire est ouverte du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.

Contactez-nous

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Vous pouvez également nous contacter par téléphone aux heures d’ouverture, au 05 49 60 63 00

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